Les choix de l'urbanisation proposés dans le PLU s'appuient entre autres sur le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile de France) et le SCOT (Schéma de COhérence Territorial) de la communauté de Communes du Val d'Essonne.
Mais rien dans ces documents n'imposent les choix retenus par la municipalité.
Au niveau du SDRIF, si Cerny n'a pas de nouveaux espaces urbanisables ou partiellement urbanisables (CARTE DES DESTINATIONS GÉNÉRALES DES SOLS DU SDRIF DE 2008 ), les espaces urbanisabes déjà prévus dans le POS peuvent le rester.
De façon générale, le projet de SDRIF arrêté en 2012 reconduit celui adopté en 2008 par le Conseil Régional.
La seule évolution est l’inscription de la partie est de la commune dans un secteur de mobilisation du potentiel d’urbanisation offert au titre des secteurs de développement à proximité des gares.
Il y a bien donc d'autres alternatives.
De plus, il n'est nullement inscrit qu'il faut obligatoirement densifier les centres villes, pour Cerny, le centre Bourg !
Cerny doit seulement optimiser les espaces urbanisés.
Quant au SCOT :
Les communes d’Auvernaux, Baulne, Cerny, Chevannes et Nainville-les-Roches sont concernées par la notion de développement modéré du SDRIF de 1994.
« Dans les bourgs, villages et hameaux, qu’ils soient cartographiés ou non, situés dans les espaces agricoles, paysagers ou boisés, et qui ne comportent pas d’espace
d’urbanisation nouvelle quadrillé ou hachuré adjacent, les parties actuellement urbanisées pourront s’étendre dans le cadre d’un développement modéré, respectueux de l’environnement et réalisé en continuité avec le bâti existant.
Ces dispositions s’appliquent également aux hameaux des communes pour lesquels le schéma prévoit des espaces d’urbanisation nouvelle quadrillé ou hachuré en
continuité de leurs parties agglomérées centrales.
Les options d’aménagement prendront en compte le maintien de l’économie et des caractéristiques du milieu rural.
L’extension des bourgs, villages et hameaux demeurera compatible avec l’échelle et la morphologie des ensembles bâtis.
L’accueil des nouvelles zones bâties sera organisé dans le respect de la trame foncière traditionnelle. » (extrait du SDRIF de 1994, page 103).
Alors pourquoi arriver à ces orientations (OAP) qui dénaturent le cadre rural de notre village dans des zones Bâtiments de France (Porche de l'église classé).
De plus, ces orientations prévoient une densification importante et ne fixent que des minimas.
Une densité minimale de 35 logements / hectare est demandée sur le périmètre cette orientation.
Le nombre de logements ainsi que la surface n'y sont pas mentionnés.
Il faut chercher dans d'autres documents, le nombre de logements prévus : 110 pour l'OAP1 !
Il faut impérativement revoir la copie